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Dominique de Villepin suit Nicolas Dupont-Aignan
26/03/2010 13:05
Une critique acérée du président
Dominique de Villepin a été un des premiers à oser critiquer Nicolas Sarkozy, dès la rentrée 2007, n’hésitant pas à remettre en cause le style du président, sa vision de la Cinquième République, le retour dans le commandement militaire de l’OTAN, certaines dérives contraires à l’esprit de notre République, l’injustice du « paquet fiscal » ou le manque de priorités du gouvernement. Il avait osé formuler ses critiques alors que le président était encore en plein état de grâce, prenant date pour l’avenir. La plupart des critiques qu’il formulait alors ont malheureusement été confirmées par les faits.
Hier, il a poursuivi sur la même lancée, dénonçant le débat sur l’identité nationale, parlant de « politique de réformes éparpillées », dénonçant « la distribution de milliards », parlant de « la souffrance et l’incompréhension » des Français. Enfin, il a même attaqué le non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux dans la fonction publique en soulignant qu’ « il faut faire des efforts, mais il faut faire des choix », se demandant s’il faut « moins d’infirmières, moins d’enseignants, moins de policiers ». Il a annoncé la création d’un mouvement politique libre et indépendant.
Une rupture avec sa « famille » ?
En fait, il n’est pas le premier à avoir pris ses distances avec le président de la République. C’est Nicolas Dupont-Aignan, en rompant dès la fin 2006 avec l’UMP, qui a souligné encore avant les limites de Nicolas Sarkozy, en prenant la décision courageuse de rendre Debout la République indépendant du parti présidentiel, quitte à perdre tout financement. D’ailleurs, lui-aussi avait signé l’appel de Marianne de février 2008. Alors que Dominique de Villepin a longtemps parlé de l’UMP comme de sa « famille politique », aujourd’hui, il se rapproche du Rubicon franchi il y a plus de trois ans par NDA.
Il semble donc aujourd’hui que l’ancien Premier Ministre suive son exemple. Bien sûr, il reste encore beaucoup de choses à préciser, notamment sur le plan des idées. Hier soir, sur Canal Plus, il ne fermait aucune porte vis-à-vis de l’UMP, affirmant qu’il voulait influencer la politique conduite pour les deux dernières années du quinquennat. Mais même s’il fait le choix de l’indépendance en juin, il sera moins éloigné de l’UMP que DLR, ne serait-ce que par la participation de deux de ses proches (Bruno Le Maire et Georges Tron) au gouvernement.
Hier, Dominique de Villepin s’est à nouveau rapproché du Rubicon en annonçant la création d’un parti indépendant et en critiquant de nouveau Nicolas Sarkozy. De la sorte, il s’est rapproché de la position de Nicolas Dupont-Aignan, qui avait été le premier à oser rompre avec le parti présidentiel.
Laurent Pinsolle
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Les derniers jours d'un homme
26/03/2010 12:57
Edition : Rivages
Edité le 03-03-2010
240 p
ISBN : 9782743620684
Résumé
Une cité industrielle du Nord-Pas-de-Calais où la pollution a tout gangrené, une cité séparée du monde "sain et normal" par une autoroute, une cité qu’on ne quitte pas, sinon pour aller au cimetière.A quinze ans d’intervalle, deux voix se répondent. Celle d’un père, Clément, et celle de sa fille Judith. Ce sont des voix endeuillées. Clément raconte la mort de sa jeune épouse et l’horreur de l’usine qu’il finit par quitter, pour arriver au drame qui va tout faire basculer. Judith, elle, est âgée de dix-huit ans et orpheline. Elle parle de sa vie avec son oncle Etienne, qui l’a élevée, et cherche à éclaircir le mystère de la mort brutale de son père. L’usine n’est plus là ; il n’en reste que des traces indélébiles : crassiers, pollution des sols et des cours d’eau, maladies et chômage. Cette usine était la vie des gens, leur gagne-pain, elle a aussi été leur mort.
Avis
L’histoire de cette famille décimée, c’est celle de toute une communauté victime de pratiques industrielles dévastatrices et de cynisme d’affairistes voyous. Romancier de l’intime et du réel, Pascal Dessaint évoque le scandale de l’usine Metaleurop à Noyelles Godault, qui fut liquidée sans préavis pour les salariés et rasée.Avec ce roman choc sur un drame écologique et humain d’une rare ampleur, Pascal Dessaint élargit encore sa palette de romancier noir. Il quitte cette fois le pays toulousain pour renouer avec ses origines d’homme du Nord. Entre révolte et compassion, ni le ton ni le fond de ce livre ne peuvent laisser indifférent.
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BD
26/03/2010 12:51
Noël noir, une aventure de Lefranc
Identifiant : 95437
Scénario : Michel Jaccquemart
Dessin : Regric
Paru le 7/10/2009
Edition : Casterman
ISBN : 978-2-203-01473-2
46 planches
Résumé de l'album :
23 Décembre 1955. Après avoir affronté le « Maître de l’Atome », Guy Lefranc retrouve son ami l’inspecteur Renard dans une localité minière entre Lens et Marchiennes, dans le bassin houiller du Nord-Pas-de-Calais. Le journaliste vient couvrir un événement dramatique : une tentative désespérée de sauver des mineurs bloqués dans leurs galeries par plus de 900 mètres de fond. Quant au policier, en mission pour Interpol, il est venu arrêter un redoutable terroriste qui se cache parmi le personnel de la mine. Les circonstances vont générer un dilemme inattendu : il s’avère bientôt que cet homme représente le seul espoir de sauver les mineurs coincés sous terre ! Une haletante course contre la montre s’engage. Dans le labyrinthe des galeries dévastées, les acteurs de ce huis clos oppressant vont vivre une véritable descente aux enfers. Chacun a rendez-vous avec ses propres démons…
Avis :
Après le succès du Maître de l’Atome, Michel Jacquemart livre, sur fond de guerre froide, son deuxième épisode des aventures de Guy Lefranc à l’époque de La grande menace. Il y décline avec brio le souffle dramatique et le sens de l’Histoire que Jacques Martin a insufflés à toutes ses séries. Régric, déjà auteur de trois Voyages de Lefranc consacrés à l’histoire de l’aviation, lui donne magistralement la réplique en images, dans un style proche du travail réalisé autrefois par Bob de Moor sur un autre épisode de la série, Le Repaire du loup.
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Itinéraire dans la France d’en bas, d’en haut et d’ailleurs
25/03/2010 20:37
Itinéraire dans la France d’en bas, d’en haut et d’ailleurs
de Philippe Séguin
Broché : 624 pages
Editeur : Seuil
Collection : Journal
Langue : Français
ISBN-10 : 202059644X
ISBN-13 : 9782020596442
« J’ai souhaité, d’abord, partir à la redécouverte de ma propre histoire, d’autant qu’il est des phases d’une vie qui sont si remplies et si intenses qu’on n’a pas immédiatement le temps de les transformer en souvenirs. J’ai eu la chance d’en vivre. [...] Par goût et par nécessité, j’ai saisi l’occasion qui m’était ainsi offerte de dire comment j’avais vécu ces événements auxquels je n’avais pas forcément pris ma part mais qui me marquèrent en même temps qu’ils façonnèrent le monde tel qu’il est devenu. » Ph. Séguin.
Président en exercice de la Cour des Comptes, Philippe Séguin est décédé le 7 janvier 2010.
Mot de l'éditeur
De l’enfance tunisienne aux sommets de l’État, Philippe Séguin raconte un itinéraire atypique, en marge de la noblesse d’État. Mousquetaire de la République, il a combattu Mitterrand et croisé le fer avec Chirac, cherché ses références entre Mendès France et De Gaulle. Grâce à ces souvenirs, on prend la mesure d’une démarche, rejetée par la classe politique, faite de rigueur, de convictions et de fidélité.
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Les 17% qui font peur à Nicolas Sarkozy
25/03/2010 20:23
Ces 17% qui en disent long
En effet, en tenant compte des 49% d'abstention au second tour et des 4% de vote blanc (en forte hausse par rapport au premier tour), les 36% obtenus par l'UMP au second tour des élections régionales ne représentent que 17% des électeurs inscrits. Les 54% obtenus par la gauche ne représentent qu'un peu plus de 25% des inscrits, ce qui relativise sa victoire. On peut mettre ce chiffre en parallèle avec les plus de 40% des inscrits qui avaient voté pour Nicolas Sarkozy au second tour des élections présidentielles pour comprendre le chemin parcouru depuis mai 2007.
Ce chiffre est d'autant plus inquiétant qu'il s'agit d'un score de second tour. Le désamour vis-à-vis de Nicolas Sarkozy est extrêmement fort, comme le montre ce sondage qui indique que seulement un gros tiers des Français souhaitent la victoire de la droite en 2012. Pire, le président sortant n'est même pas le candidat favori à droite, François Fillon et Dominique de Villepin lui faisant de plus en plus d'ombre. En fait, plus le temps passe, plus Nicolas Sarkozy perd des soutiens et se renferme sur une fraction de plus en plus petite de l'électorat sans jamais gagner de nouveaux soutiens.
L'impossible relance
Tout le problème du président est que sa rhétorique ne supporte guère un changement de cap car cela reviendrait à remettre en cause l'ensemble de l'action passée. Il a passé l'épreuve du remaniement avec une certaine habileté, réussissant à éviter de se déjuger en renvoyant les ministres venus de la gauche et en apportant une dose de sang neuf symbolisant l'ouverture à l'ensemble de sa majorité avec la venue du chiraquien François Baroin et du villepiniste Georges Tron. Ce geste d'apaisement lui permet de limiter les critiques internes et de montrer une plus grande capacité de rassemblement.
Hier, il a précisé l'agenda pour les deux ans à venir. Le gros morceau sera à coup sûr la réforme des retraites, pour laquelle son discours marque un vrai équilibre entre nécessité de réforme et souci de concertation. Mais, à part ce gros morceau, il était étonnant de constater la minceur du reste de l'agenda. En effet, la taxe carbone est repoussée sine die. L'annonce sur la PAC se fait à contretemps puisque l'essentiel de la Politique Agricole Commune a déjà été démantelée, notamment le prix de soutien. Est-ce à dire que le président est prêt à demander un retour en arrière ?
La dialectique si volontariste du candidat lui pose un problème. En refusant de véritablement se remettre en question, il s’enferme dans un réduit chaque jour plus limité. Un peu plus de modestie et de recul sur son action lui permettrait sans doute un nouveau départ. Mais en est-il capable ?
Laurent Pinsolle
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